Terminus Saclay : marcheuses et marcheurs manifestent leur détermination à défendre les terres agricoles en Île-de-France

Terminus Saclay : marcheuses et marcheurs manifestent leur détermination à défendre les terres agricoles en Île-de-France

Samedi 22 octobre, près de 300 manifestants ont traversé la frange ouest du plateau de Saclay (entre Saint-Quentin-en-Yvelines et le Christ de Saclay) pour exiger l’abandon du tronçon ouest de la ligne 18 et du tronçon nord de la ligne 17 du Grand Paris Express ainsi qu’une autre politique d’aménagement du territoire plus respectueuse du vivant et soucieuse de la sécurité alimentaire de la population francilienne.

Terminus Saclay, marche de 17 kilomètres était organisée par des collectifs mobilisés pour la sauvegarde des terres agricoles d’Île-de-France : le Collectif contre la ligne 18 (CCL18), le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) et la Coordination des luttes locales d’Île-de-France.

De nombreuses autres associations, collectifs, sections de partis politiques et
syndicats ont soutenu l’initiative et appelé à la marche : France Nature Environnement IDF, la Confédération Paysanne (nationale et IDF), Alternatiba Paris, ATTAC France et des groupements d’associations autour du plateau de Saclay : COLOS-UASPS rassemblant 120 associations, le réseau SQY Pousse de 32 associations et PJC91 regroupant 15 organisations syndicales, associatives et collectifs.
Côté politique, on comptait à l’appel des sections de partis politiques et syndicats appelaient également à la marche : France Insoumise, Europe Ecologie les Verts, Parti de Gauche, PCF, CGT Yvelines et Solidaires 91.

Au départ de la gare de Saint-Quentin en Yvelines, les manifestants accompagnés par la Fanfare climatique ont sillonné Guyancourt sur huit kilomètres jusqu’à la ferme de Villaroy. Un rassemblement y attendait les marcheurs avec prises de parole et pique-nique dans une ambiance musicale. Vers 15h, les manifestants ont repris la marche au rythme d’une batucada pour neuf kilomètres jusqu’à Villiers-le-Bâcle pour finir au camp de Zaclay. Porté tout au long de la marche, un dragon-métro (tête de dragon et wagon de train, inspiré par les manifestations du jour de l’an chinois) symbolisait les lignes de métro contestées par les collectifs organisateurs.

Les revendications portées par les participants étaient les suivantes :
• l’abandon définitif du tronçon ouest de la ligne 18, du tronçon nord de la ligne 17 et de sa gare en plein champ de Gonesse, et un moratoire sur tous les chantiers pharaoniques et inutiles du Grand Paris,
• la réaffectation des budgets correspondants à l’entretien et la rénovation des
transports du quotidien (notamment les RERs B, C et D), et le développement des mobilités douces (marche, vélo) et des dessertes de proximité, seules à même de réduire l’utilisation de la voiture,
• la sanctuarisation des jardins et terres agricoles nourricières de l’Île-de-France,
la création et le renforcement de filières de production alimentaire locales et de qualité,
• une véritable démarche démocratique, transparente et contradictoire dans les
choix d’aménagement de nos territoires.

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